Les Gardiens du Seuil

Voici le debut d'un roman d'heroic fantaisy que je suis en train d'ecrire: l'histoire etant assez longue je ne publierais que le debut. J'aimerais sincerment avoir votre opinion car plus tard j'aimerais travailler dans le milieu de l'ecriture... Je rappel qu'il s'agit d'une introduction c'est pourquoi vous ne trouverez ici aucun dialogue.
Voila sans plus attendre, ce roman s'intitule Les Gardiens du Seuil.

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Prélude

Une vive douleur s’empara d' Eccles, comme si son cœur eut cesse de battre.
Comment avaient ils pu tromper la vigilance des sentinelles et parvenir jusqu ici ? Il sentait la corruption se diriger vers eux , une ombre qui s'étendait de plus en plus, menaçant de tous les engloutir.
Les Azurans étaient un peuple guerrier vivant dans les immenses forets de leurs contrées natales. Leur peau était violacé et une lueur bleuté palpitant sans cesse de leur yeux sans pupilles. Toujours ils avaient porté les armes contre tout adversaires assez fous pour envahir leur territoire. Une fois encore les humains avaient lancé une incursion chez eux...
La tour de Tar-Koren s'élevait de plusieurs mètres au dessus de la cime des plus grands arbres et surplombait un gouffre béant que seul une étroite passerelle permettait de franchir. On accédait au sommet de la tour par un escalier circulaire qui traversait les différents niveaux de rempart où, derrière d'épaisses murailles, stationnaient les défenseurs. Ce poste de défense Azuran protégeait depuis toujours la frontière sud et aucune armée humaine n'était parvenu à la prendre depuis la Grande Guerre.

Un vent glacial se mit a souffler.
Eccles se dirigea en titubant vers son arc et prit place derrière la meurtrière.
Une dizaine de garde attendaient avec lui: le regard vide et le teint pâle, tous à leur façon semblait chercher en eux la force de mener cette dernière bataille.
Dans le couloir, le cliquetis des armures vint se répercuter sur la pierre brute comme si un vent invisible venait charrier un profond hymne à la violence.
Un silence pesant envahit la tour.
Se penchant à la balustrade, Eccles inspira l'air frais et revivifiant d'une triste journée d'automne. La tête lui tournait pourtant il se sentait déjà mieux. Ses longs cheveux blonds flottaient au vent matinal et ses yeux luisants tentèrent une nouvelle fois de déchirer la semi obscurité qui régnait au dehors.
Un cors retentit au loin signe de l'imminence du combat.
Déjà des bruits de pas se faisaient entendre dans les niveaux inférieurs, quelques cris brefs, puis le néant … Ils étaient là.
Le brouillard avait réussis à cacher leur présence aux yeux des sentinelles et ils avaient ainsi atteint sans encombre le premier poste de défense.
Les ténèbres vomirent des légions entières de guerriers humains en armures étincelantes qui vinrent aussitôt se fracasser sur les lignes Azuran.
Eccles arma son arc, visa, et décocha sa première flèche suivit de près par une dizaine d'autres. Au loin, un catalyseur propulsa dans un vacarme sourd un globe lumineux qui balaya un groupe de guerrier, les projetant dans le précipice. Le fracas d'une cinquantaine de lames annonça le début d'un corps a corps âpre et sanglant, sous un déluge soutenu de traits mortels.
L'avancé ralentit légèrement, pourtant les humains ne faiblirent pas… rien ne semblait pouvoir stopper leur course effréné le longs de la tour.

Une période indéfinissable s'écoula et un étrange malaise se rependit insidieusement. L'attente était pire que tout. L'ennemi avait forcé les portes de la tour et gravissaient en ce moment même les escaliers supérieurs. Même s'ils ne pouvaient les voir depuis leur poste de tir, personne autour d'Eccles ne se faisait d'illusion. La première ligne était tombée.
Ils seraient bientôt là.
Bientôt, un choc d'une rare sauvagerie fit voler la lourde porte en éclat et un unique homme fit son apparition. Son visage était masqué par un heaume en forme de corbeau et une large cape de fourrure recouvrait ses épaules. D'une stature imposante, son corps était entièrement recouvert d'une armure noire comme la nuit. Les sentinelles se jetèrent immédiatement sur lui mais furent repoussé avec une facilité déconcertante.
L'homme maniait une épée gigantesque gravé de profonde runes noirs qu'il abattait avec une régularité effroyable sur les archers pétrifies de terreur. La tuerie se poursuivie quelques minutes encore avant qu'Eccles ne se retrouve seul avec lui dans la pièce froide et exige.
Il scruta son oppresseur avec une peur intense et tomba à genoux. Ce n'était pas tant un geste de soumission, mais ses forces l'avaient brusquement abandonné lorsque son regard avait croisé celui de son adversaire.
Un sourire méprisant se dessina sur le visage de ce dernier tandis qu'il avançait calmement en direction de sa proie. D'un geste ample et rapide, l'épée monstrueuse vola en direction du cous de l'Azuran qui s'affaissa sans avoir eut le temps de se défendre, fauché en instant...

Lorsque le soleil parvint enfin à dissiper les dernières traces du brouillard, il illumina une tour solitaire désormais inhabité…

la suite la suite! :p

Pour les courageux qui auront tout lus, voici la suite en avant première (je la posterais demain soir sur le forum officiel Ogame, Histoir Ogamienne).

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Chapitre 1


Depuis quelques heures déjà, la nuit c' était abattue sur Varymathras .
La sentinelle se déplaçait avec aisance et furtivité à travers l'inextricable foret de Tar-Koren et son regard perçant semblait sans cesse à l'affut du moindre danger.
Bien qu'il ne soit pas particulièrement grand, ses larges épaules et ses bras longs donnait à Varymathras l'apparence d'un géant. Il avait des yeux bleus qui contrastaient avec ses épais sourcilles et sa mâchoire carré. Il portait une tunique et un pantalon beige qui finissait par disparaître derrière d'épaisses bottes de cuire noir. Une ombre perdu dans un océan de verdure, il ne semblait fair qu'un avec la nature. Les arbres s'ecartaient sur son chemin et les racines se tassaient sous ses pas. La foret etait une mère bienveillant qui savait protéger ses enfants... Cepandant à l'heure actuel, toute l'attention de Varymathras était rivée sur la faible lueur d'un feu de camp qui parvenait a peine à briser le manteau de ténèbre qui l'entourait.

Aujourd'hui, lui et les siens s'étaient bien battus. Avec l'aide d'une cinquantaine de miliciens, ils avaient repoussé plus de deux cents soldats humains, dont la moitié d'entre eux avaient trouvé la mort; malheuresement les greniers avaient brûler avant qu'ils ne quitte le village et il ne restait plus rien de leur maigres recoltes. La famine était proche …
La famine ? Elle serait le dernier de leur soucis si les humains revenaient en plus grand nombre...
A cet idée, Varymathras fut pris d'un sursaut de colère.
Mais ou étaient les autre sentinelles pendant que la bataille faisait rage?
Comment les humains parvenaient ils à être partout à la foix sans qu'on ne puisse les attendre ?
Malgres la distance, le crepitement des flammes du feu de camp lui procurait une partie de sa chaleur. Comme il aurait été bon de s'abendoner à une si douce somnolence...
Soudain, un mouvement se fit sentir derrier lui, mettant fin à ses rêveries. Il s'agissait du craquement d'un arbre mort: bruit caracteristiqu d'un arc que l'on arme.
Quelqun etait la... tout pret... S'etait il trop approché du feu de camp ? L'avait t'on repéré ? Son coeur se mit à battre plus vite. Depuis leur plus tendre enfance, les sentinelles Azuran avaient été élevées au beau milieu de la foret afin que le climat glacial et le danger permanent refroidissent leur cœur.
Peu d'entre eux atteignaient l'age adulte mais pour ces rares privilégiés, ils devenaient des chasseurs farouche dont la force n'avait d'égale que leur determination. Nul homme ne pouvait surprendre Varymathras. Si celui voulait tenter sa chance il en pairait le prix.

"Ce faire prendre par surprise aussi facilement… murmura une voix stridente non loin de lui.
L' inconnue sortit lentement des fourré dans lequel il s'etait caché. Il avait des traits fins et portait une armure à l'emblème du seigneur Dorwost, detaille qui ne manqua d'echaper à l'Azuran.
-Des humains, lâchat Varymathras avec mepris , combien devrons nous en tuer pour qu'ils cessent de nous importuner ?
-Je te trouve bien arrogant pour quelqun s'appretant à mourir...
Tout en disant cela, ils 'etant approché de sa victime. Desormais, tout d'eux n'etaient plus qu'a quelques centimètre l'un de l'autre, l'arc de l'humain dangeresement pointé sur la gorge de l'Azuran.
- Peut être dans ce cas devrais tu prêter une plus grande attention a ta personne avant de t'en fair pour moi...
Baissant un instant son regard, le soldat eut juste le temps de constater la présence d'une dague fiché entre ses cotes. Plus que tout à cet instant, son regard exprimait de l'incredulité. La mort l'avait frapé sans même qu'il ne s'en rendent compte, et tandis que le fluide carmin s'echapait paresseusement de son corps, il sentit sa vision se brouiller. La dernière chose qu'il vit avant de s'eteindre fut le visage froid et inexpressif de son meurtrier.
-Je ne supporte pas les humains, et encore moins ce qui parlent plus qu'il n'agissent. Tu aurais du tirer plutot que de me fair la morale.

Il recupera en vitesse sa dague et avec moult precaution, rejoignit la securité toute relative de la lisère des bois.
Accelerant le pas, Varymathras ne s'autorisa aucune pause jusqu'a que ses jambes se derobent sous ses pas. Alors il pris appuis sur un chêne noueux le temps de reprendre son souffle.
Une chouette hululla, les feuilles fremirent sous la caresse d'un vent leger et un concert de gratements frenetiques (sans doutes dut à de petits rongeurs) vinrent acceuillirent la pleine lune naissante.
Il devait continuer. La route etait encore longue juqu'au village et Aenarius devait deja l'y attendre.

ba j'espere que tu y mettras la suite :p